Radio Courtoisie

La radio libre du pays réel et de la francophonie

Téléphone : 01 46 51 00 85

Télécopie : 01 46 51 21 82

61 Boulevard Murat - 75016 Paris

(Association déclarée loi 1901)

Bande FM Paris 95.6 MHz - Cherbourg 87.8 MHz - Caen 100.6 MHz - Le Havre 101.1 MHz - Chartres 104.5 MHz - Le Mans 98.8 MHz

Sur le bouquet satellite TPS en France, en Europe et en Afrique du Nord

Par l'intermédiaire du site :




Une extraordinaire aventure

RADIO-COURTOISIE a effectué sa première émission le 7 novembre 1987.

Les ennemis de la liberté d'expression étaient ivres de rage. Vous souvient-il du tintamarre ?

Des plaintes, un académicien inculpé de forfaiture, une succession de juges d'instruction, des réquisitoires supplétifs... pour aboutir à un non-lieu. Des campagnes de presse, des insultes, des menaces, des sabotages durant des années...

Mais RADIO-COURTOISIE persévère et grandit. Elle a déjà donné la parole à plus de dix mille personnalités très diverses dans des conditions exceptionnelles de liberté. Voyez, plus bas, quelques-uns de leurs témoignages. Quelles sont les raisons de ce succès ? Distinguons les raisons de structure, les raisons d'objectifs et les raisons de méthodes.

I - La structure

RADIO-COURTOISIE est une radio associative qui ne vit que des cotisations de ses auditeurs. Elle ne dépend donc d'aucune puissance extérieure. Aucun financier, aucun annonceur, aucun parti politique ni aucune chapelle ne parvient à l'influencer quelles que soient les circonstances. La structure de RADIO-COURTOISIE lui garantit une liberté absolue.

II - Les objectifs

Ils ont été définis dès le premier dossier de candidature déposé en 1986 :

- respecter le droit à l'expression de toutes les familles de la droite française

- défendre et illustrer la langue française.

Le slogan de RADIO-COURTOISIE résume tout "la radio libre du pays réel et de la francophonie". Elle est donc ouverte à toutes les droites dans le domaine politique et à tous les talents dans le domaine culturel.

III - Les méthodes

La liberté garantie par la structure autorisant les audaces comme les banalités, et l'originalité des objectifs exigeant des novations méditées, les méthodes de RADIO-COURTOISIE, pour les émissions parlées, sont évidemment atypiques.

Durée des émissions : Tandis qu'on raconte partout que les auditeurs français d'aujourd'hui ne peuvent pas demeurer attentifs plus de quelques minutes, les trois émissions parlées quotidiennes de RADIO-COURTOISIE durent respectivement une heure, une heure trente et... trois heures ! Il devient donc possible d'aller au fond des sujets.

D'où l'obligation de sélectionner les participants parmi les fortes personnalités ayant réellement quelque chose à dire.

D'où la nécessité de rediffuser chaque émission pour permettre aux auditeurs d'adopter l'horaire le plus commode ou de compléter les écoutes interrompues.

Direction des émissions : à RADIO-COURTOISIE, nul ne dirige plus d'une émission par semaine. Ceux que nous appelons les "patrons d'émission" disposent ainsi du temps suffisant pour élaborer chaque prestation. Ils bénéficient d'une totale liberté pour décider de leurs sujets et de leurs invités. Les quarante-huit patrons d'émission sont répertoriés dans le chapitre suivant.
Vous apprécierez leur diversité. La moitié d'entre eux collaborent à RADIO-COURTOISIE depuis au moins dix ans.

Interventions des auditeurs : n'importe qui peut intervenir durant les émissions, par messages téléphonés ou par télécopies. Compte tenu de la qualité des auditeurs, ces interventions ont une grande importance.
Elles sont variées : informations, témoignages, questions, parfois... rectifications d'erreurs. Les contradicteurs courtois ont toujours la parole. Archives.

Toutes les émissions sont conservées en archives, depuis le premier jour, et, sous forme de cassettes, sont adressées à qui les demande. Chaque soir, à 20h57, est lue l'annonce du programme des rediffusions de la nuit établi à partir des émissions de la journée avec la liste des participants et l'indication des sujets traités. Depuis 1995, nous récapitulons ces "annonces de 20h57" et publions un Index exhaustif : garantie de la transparence et protection de la mémoire par la mise à la disposition de tous d'un gisement considérable d'archives originales.

La place manque dans cet opuscule pour décrire la politique de RADIO-COURTOISIE dans le domaine musical. Deux précisions seulement :
- nous diffusons principalement de la musique classique
- nous annonçons toujours la référence complète de chaque disque, à la fois pour fournir une information discographique permanente et pour assurer, gracieusement, la promotion des oeuvres que nous avons choisies parce que nous les aimons.

Pourquoi l'extraordinaire aventure de RADIO-COURTOISIE a-t-elle subsisté depuis plus de douze ans avec l'exclusif financement des cotisations spontanées de ses auditeurs et pourquoi progresse-t-elle? Parce qu'il existe des auditeurs de qualité pour apprécier la formule rigoureuse de notre radio et parce que sa fécondité se vérifie chaque jour.

Jean Ferre, président du Comité éditorial - Printemps 2000.


Les émissions et leurs quarante-huit patrons

Par respect pour ses auditeurs, RADIO-COURTOISIE ne prend jamais de vacances. Le même nombre d'émissions inédites est assuré chaque mois.

I - Les Livres du jour

De 10h45 à 11h45. Rediffusions : l'après-midi à 14h00, le lendemain à 6h00 et le samedi.

Lundi, en alternance : Jacques Lacant, professeur émérite à l'Université de Paris-X ; Jean-Pierre Tardif, médecin, musicologue.

Mardi : Pierre Chaunu, de l'Institut.

Mercredi, en alternance : Renaud Dourges, journaliste ; Lydwine Helly, professeur d'histoire.

Jeudi : Anne Brassié, écrivain.

Vendredi, en alternance : Pierre Dehaye, de l'Institut ; Marie-Thérèse Hablot, professeur de français.

II- Le Libre Journal de midi

De 12h00 à 13h30. Rediffusions: l'après-midi à 16h00 et le lendemain à minuit.

Lundi : Pierre Guillaume, ancien officier.

Mardi, en alternance : Jean Darnel, inspecteur de l'art dramatique ; Christian Langlois, de l'Institut ; Philippe Lejeune, peintre.

Mercredi, en alternance : Eric Boyer, avocat ; Jacques Garello, professeur à l'Université d'Aix-Marseille ; Gérard Marin, journaliste ; François de Sainte-Marie, ancien rédacteur en chef dans l'audiovisuel public.

Jeudi, en alternance : Philippe d'Hugues, historien du cinéma ; Aude de Kerros, graveur ; Jean-Paul Torok maître de conférences à l'Université de Paris-I.

Vendredi, en alternance : Jean-Yves Dournon, éditeur, lexicographe ; Catherine Gourin, fonctionnaire ; Alain Paucard, écrivain.

Dimanche, en alternance : François-Georges Dreyfus, professeur à la Sorbonne ; Isabelle Mourral, inspecteur général honoraire de l'Education nationale ; Geneviève Seguin, proviseur honoraire.

III - Le Libre Journal du soir

De 18h00 à 21h00. Rediffusions : le lendemain à 2h00 et à 7h30.

Lundi : Jean Ferré, journaliste, historien de l'art.

Mardi, en alternance : Benjamin Guillemaind, artisan ; Claude Reichman, docteur en chirurgie dentaire, écrivain ; Philippe de Saint Robert, ancien commissaire général à la Langue française, écrivain.

Mercredi, en alternance : Daniel Hamiche, journaliste ; Serge de Beketch, journaliste (1).

Jeudi, en alternance : Anne Collin, professeur d'histoire, et Dominique Paoli, historienne ; Claude Giraud, Journaliste ; Olivier Pichon, professeur d'histoire ; Yannick Urrien, journaliste.

Vendredi, en alternance : Brigitte Level, présidente d'honneur de la Société des Poètes français ; Jean-Gilles Malliarakis, éditeur, économiste.

Dimanche, en alternance : Jean-Luc, éditeur ; Didier Rochard, violoniste.

IV - Le Libre Journal des Lycéens

De 12h0 à 13h30. Rediffusions: l'après-midi à 16h00, le lendemain à minuit et le lundi à 7h30.

Samedi, en alternance : Daniel Ancelet, poète ; Salsa Bertin, journaliste ; Pierre Navarre, étudiant ; Grégory Pons, journaliste ; Hugues Sérapion, conseiller financier.

V - Le Libre Journal des Scouts

De 8h30 à 10h00. Rediffusion: le lundi à 9h00.

Dimanche, en alternance : Catherine Antéblian, attachée de presse ; Agnès du Vemay, étudiante.


Témoignages

RADIO-COURTOISIE, par son indépendance et le fait qu'elle vit grâce aux cotisations de ses auditeurs, crée une relation privilégiée avec son public. La longue durée des entretiens et débats permet des échanges approfondis. Les sujets abordés sont nombreux et rendent compte de toute l'actualité du monde des idées. Mieux encore, par le nombre et la qualité de ses invités, RADIO-COURTOISIE contribue à cet objectif si nécessaire : réconcilier les médias et les intellectuels, écrivains, universitaires, savants, artistes, cinéastes, ecclésiastiques. Bref, une radio culturelle, ou plutôt une station qui enrichit la communication radiophonique. GABRIEL DE BROGLIE, de l'Institut, ancien président de la C.N.C.L.

Les heures vécues devant ce micro, dans une toute petite pièce, avec des moyens pour le moins très simples - qui me rappellent, d'ailleurs, mes débuts en chirurgie cardiaque bien difficiles et dans les mêmes conditions - ont toujours passé très vite et ont été panni les plus agréables de mes moments radiophoniques. J'aime RADIO-COURTOISIE. Elle est courageuse. Elle est vivante. Elle sait prendre le temps d'étudier les problèmes et les livres en profondeur. Elle est libre, merveilleusement libre. CHRISTIAN CABROL, professeur à la Faculté de médecine, ancien député européen

RADIO-COURTOISIE porte bien son nom. J'ai fait plusieurs fois cette expérience quelles que soient les croyances ou opinions de l'intéressé, les auditeurs l'écoutent et l'interrogent avec un évident désir de savoir. Apprécier ainsi une émission est pour moi un grand éloge... J'ai, chaque fois, quitté le studio avec la joie d'être enrichi. AMBROISE-MARIE CARRÉ, de l'Académie française

Quiconque a eu le plaisir de dialoguer devant ses micros n'a pas manqué d'éprouver l'impression de participer à une sorte de croisade avec tous les auditeurs attachés à l'esprit français. JEAN CAZENEUVE, de l'Institut

La marque de RADIO-COURTOISIE est le respect de l'auditeur. JEAN CLUZEL de l'Institut

RADIO-COURTOISIE est anticonformiste jusqu'à la provocation, ce qui n'est pas pour me déplaire, bien que je sois loin de partager toutes les opinions qu'on y professe. Mais enfin, en accord ou en désaccord, on peut, à son micro, parler librement. Aujourd'hui, c'est appréciable. JEAN-LOUIS CURTIS, de l'Académie française

Les émissions de RADIO-COURTOISIE se distinguent par leur niveau face à tant de banalité triomphante, d'obscurantisme prétentieux, de vulgarité régnante. DANIEL-LESUR, de l'Institut

J'aime RADIO-COURTOISIE. Elle est courageuse. Elle est vivante. Elle sait prendre le temps d'étudier les problèmes et les livres en profondeur. Elle est libre, merveilleusement libre. ARTHUR CONTE, ancien ministre, ancien président de l'ORTF

Courtoisie est politesse raffinée, civilité relevée d'élégance ou de générosité. Des manières courtoises, un langage courtois, un ton courtois. Discussion, polémique, conversation se doivent d'être courtoises. Un refus est courtoisement opposé et la réponse n'est pas dilatoire. PIERRE DELAVEAU, de I 'Académie de médecine

Dans le studio de RADIO-COURTOISIE, j'ai rencontré mes amis hispanistes - et amis de l'Espagne - comme Jacques Soustelle, Pierre Chaunu, Jean-François Deniau. Je crois que RADIO-COURTOISIE constitue une entreprise sans précédent en Europe. Elle met vraiment la technique des télécommunications au service de l'histoire culturellede la France et du continent. RADIO-COURTOISIE est, à mon avis, un modèle pour d'autres pays européens. ANTONIO FONTAN, ancien président du Sénat Espagnol

L'invité a le sentiment de pouvoir vraiment s'exprimer et toucher le fond des choses et non pas comme trop souvent effleurer seulement l'écume des jours. Je préfère qu'on respecte les hommes plutôt que la mode. JEAN-FRANÇOIS DENIAU, de l'Académie française

C'est la seule radio qui s'intéresse de façon constante à la francophonie et à la langue française. XAVIER DENIAU ancien ministre

Je suis, depuis ses débuts, un fidèle supporter du poste qui nous offre chaque jour, avec un éclectisme incomparable, une mosaïque de vraie culture. JACQUES DESPIERRE, de l'Institut

Je trouve à RADIO-COURTOISIE la conversation que je ne trouve nulle part ailleurs, car on ne prend plus le temps de causer. C'est du reste une des raisons pour lesquelles le XXeme siècle est si ennuyeux. JEAN DUTOURD de l'Académie française

RADIO-COURTOISIE : un service "d'utilité publique, d'intérêt national, et même de nécessité nationale". FRÉDÉRIC GUIRMA, ambassadeur de Haute- Volta

" La radio libre du pays réel " & Oui, c'était bien cela la réalité profonde de notre pays. La modestie, et non pas l'exhibitionnisme et la flagornerie. L'hospitalité et non la morgue. Le respect de l'autre. Pas le terrorisme des idées à la mode... RENÉ HAN, ancien président de FR3

RADIO-COURTOISIE, la vraie liberté, face aux légions de l'uniformisation et de la langue de bois ; la vision, au-dessus de la confusion entretenue par les fossoyeurs de notre civilisation ; le courage quand beaucoup hésitent frileusement. Un phare dans la tempête, remède contre les naufrages. LUCIEN ISRAEL de l'Institut

Ce creuset de la pensée sans entrave, cet abri contre le bombardement par l'Ethique Etatique, ce minuscule studio de RADIO-COURTOISIE donne à la France que nous aimons le moyen de se faire entendre. JÉRÔME LEJEUNE de l'Institut

Une radio libre, qui ne dépend pas du pouvoir, où l'on peut s'exprimer sans réticences, où le français le meilleur est à l'honneur, que peut souhaiter de mieux un écrivain et un auditeur français ? MICHEL MOHRT, de l'Académie française

C'est la courtoisie qui favorise la véritable communication, qui nous permet d'être à l'écoute d'autrui et qui nous sert ainsi de garde-fou efficace contre l'orgueil, le sectarisme, le racisme, la colère, l'égoïsme, le cynisme éhonté, etc. On a le droit de concilier le goût du progrès et le respect de certaines valeurs. PHILIPPE MONOD-BROCA de l'Académie de médecine

Dans ce monde de l'audiovisuel où le meilleur et le médiocre se pressent, vous occupez une place remarquable parce que vous favorisez l'expansion de la Culture dans nombre de ses disciplines. MAURICE RHEIMS de l'Académie française

RADIO-COURTOISIE s'est révélée comme un instrument remarquable de communication culturelle. YVES ROCCA, avocat général honoraire à la Cour de cassation, ancien membre de la C.N.C.L.

J'ai été souvent accueillie à RADIO-COURTOISIE pour y parler du sujet qui me tient le plus à coeur : la défense des études latines et grecques dans notre enseignement, ou, de façon plus générale, celle des études littéraires. J'en ai été reconnaissante, et je puis porter ce témoignage que, toujours, j'ai eu des réactions d'auditeurs pleines de sympathie et d'intérêt. Or, il s'agissait d'émissions sérieuses, parfois presque techniques, et souvent assez prolongées... on compte les "taux d'écoute" mais mesure-t-on assez la "ferveur d'écoute" ? On pourrait l'apprécier par les témoignages du genre de ceux que j'évoquais. La ferveur fait infiniment renaître l'espoir. JACQUELINE DE ROMILLY, de l'Académie française.

Dans le domaine de l'audiovisuel, vous êtes les défenseurs obstinés et parfois le refuge du bon goût. Puisse ce rare mérite grantir votre longévité ! MAURICE SCHUMANN, de l'Académie française.

L'une des qualités essentielles de RADIO-COURTOISIE réside dans la place accordée à l'histoire. JEAN TULARD, de l'Institut.

 

Ces textes sont extraits des 135 témoignages publiés dans "Dix mille heures de créations radiophoniques" (1992) et "Dix ans de ferveur" (1998).

(1) Serge de Beketch est décédé le 6 octobre 2007. Vous êtes invité à visiter la page consacrée à son souvenir :



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